SCANNER
COLOSCANNER
La coloscopie virtuelle utilise la technique du scanner (tomodensitométrie) pour étudier le gros intestin (côlon).
Cette technique exige une préparation soigneuse du côlon afin d’éliminer des résidus fécaux que l’on pourrait éventuellement confondre avec des polypes. La préparation est tout à fait similaire à celle d’une coloscopie optique.
Cet examen nécessite une distension du côlon et, dans ce but, de l’air ou du CO2 seront insufflés par une sonde rectale au début de l’examen. Sans cette dilatation des anses coliques, de faux épaississements de la paroi intestinale peuvent apparaître et conduire à des diagnostics erronés de cancer ; des polypes peuvent ne pas être visibles ou des plis du côlon peuvent être pris pour des polypes.
Cet examen ne requiert pas d’injection intraveineuse de produit de contraste.
Les études ont montré que cet examen était beaucoup mieux supporté qu’une coloscopie optique.
Le colon est distendu par de l’air ou du CO2 via une sonde rectale. Le volume de gaz insufflé varie, mais est généralement inférieur à 2 litres.
La distension colique est évaluée par une coupe tomodensitométrique de repérage (c’est l’équivalent d’une radiographie de l’abdomen).
Si la distension du côlon est correcte, une première acquisition des images est effectuée sur le dos. Ensuite, la sonde rectale est retirée et, juste avant, une toute petite quantité de gaz va être insufflée de manière à compenser les pertes.
Puis, cette fois-ci, le patient étant couché sur le ventre, une deuxième acquisition d’images va être effectuée. Si cette position n’est pas supportée, une acquisition en décubitus latéral gauche peut être une alternative acceptable.
La gravité entraîne le déplacement des liquides et des matières. Le changement de position du patient (dos->ventre) au cours de l’examen a pour but de mieux visualiser les surfaces inférieures et supérieures du côlon grâce aux déplacements de l’air, des liquides et solides à l’intérieur des anses intestinales.
L’examen dure moins de 20 minutes.