L’examen doppler a essentiellement pour but d’étudier la circulation des globules rouges dans les vaisseaux (artères ou veines). Le doppler n’utilise par les rayons X et, en principe, l’examen doppler ne nécessite pas d’injection de produit de contraste. Le doppler est donc une technique d’étude des vaisseaux qui est non-invasive.

Le déroulement d’un examen doppler est identique à celui d’un examen échographique. En effet, l’examen échographique et l’examen doppler s’effectuent avec le même appareil.

La préparation pour un examen doppler varie selon la région étudiée.

L’examen est réalisé avec un appareil dont on promène la sonde sur la peau en regard des artères à examiner. Un peu de gel hydraté mis sur la sonde assure la bonne conduction des ultrasons.

C’est un examen non traumatique et indolore.
Il est sans danger pour les tissus, pouvant être répété autant de fois que nécessaire.
 


 

L’examen permet d’étudier l’anatomie et le fonctionnement des troncs artériels supra-aortiques, c’est-à-dire des grosses artères qui acheminent le sang du cœur vers la tête et les membres supérieurs.

La principale pathologie touchant les troncs artériels supra-aortiques est l’athérosclérose qui est une maladie générale des artères, qui peut atteindre ce territoire artériel ou les artères du cœur (les coronaires) ou celle des membres inférieurs (dans l’artérite).
L’athérosclérose peut former des plaques riches en cholestérol, surtout au niveau des bifurcations des artères carotides à la partie haute du cou.
Ces plaques peuvent former des rétrécissements serrés et ainsi obstruer l’intérieur des artères et freiner le flux sanguin, ou encore libérer des caillots ou des fragments de plaque dans la circulation du cerveau.

L’examen dure 10 à 15 minutes, selon la complexité de la pathologie ou la difficulté de réalisation de l’examen chez certains patients obèses ou avec un cou musclé et court.



 

L’écho-doppler veineux permet de détecter une thrombose veineuse profonde, c’est-à-dire une obstruction de la veine par un caillot, affection responsable de phlébite et exposant au risque d’embolie. Le doppler précise la localisation et l’étendue du caillot. Il permet également d’explorer le réseau veineux plus superficiel et de faire le bilan des varices ou des incontinences valvulaires éventuelles.

Le patient est allongé et les veines de chaque jambe sont explorées séparément avec la sonde d’échographie. Le médecin effectue des compressions avec la sonde le long du trajet de la veine pour vérifier la perméabilité de la veine.
L’examen est parfois complété par une exploration en position debout.

Parfois, ce sont les veines du membre supérieur qui sont explorées, par exemple en cas de suspicion de phlébite du bras, plus rare.


 

Grâce à cet examen on peut étudier la morphologie et la perméabilité de l’aorte abdominale (partie de l’aorte située dans l’abdomen, partant des piliers du diaphragme et se terminant à la bifurcation ou carrefour aortique) et de ses branches digestives.
Les branches digestives de l’aorte sont le tronc cœliaque, l’artère mésentérique supérieure et l’artère mésentérique inférieure. Elles irriguent l’appareil digestif, c’est-à-dire essentiellement le foie, le pancréas, l’estomac, le petit et le gros intestin.

Le doppler va permettre de déceler une éventuelle anomalie taille et de forme de ces artères (boucle, plicature, anévrisme, refoulement ou compression par un élément voisin…) et détecte et mesure l’importance d’une éventuelle obstruction ou rétrécissement artériel par la maladie athéromateuse.

Il est généralement préférable de venir à jeun et d’avoir fait un régime adapté les jours qui précèdent.
En effet les gaz intestinaux gênent beaucoup le passage des ultrasons et la qualité de l’examen.

 

 

Cet examen permet d'étudier la morphologie et la perméabilité de l'aorte abdominale et des artères rénales.
 
Les artères rénales naissent des bords externes de l'aorte abdominale, à droite et à gauche, se dirigeant légèrement en bas, en arrière et vers les flancs. Elles sont chargées d'apporter aux reins le sang oxygéné dont ils ont besoin. Ce sont des artères situées profondément dans l'abdomen, obligeant parfois le radiologue à appuyer sur la sonde pour s'approcher de l'artère concernée.
Il existe le plus souvent une artère rénale pour chaque rein, mais il n'est pas rare que l'un ou l'autre des reins possède plusieurs artères nourricières.
 
L'échodoppler va permettre de déceler une éventuelle anomalie de forme de ces artères (plicature, anévrisme, refoulement ou compression par un élément voisin...).
Il peut aussi détecter et mesurer l'importance d'une éventuelle obstruction ou rétrécissement artériel (sténose) par la maladie athéromateuse ou par dysplasie fibro-musculaire .
 
L'échodoppler est ainsi très utile pour découvrir, évaluer et suivre une éventuelle sténose d'une artère rénale. Ces sténoses peuvent être responsables d'une hypertension dite réno-vasculaire, ou d'une insuffisance rénale.
 
Il est important de venir à jeun et d'avoir fait un régime adapté les jours qui précèdent.
En effet les gaz intestinaux gênent beaucoup le passage des ultrasons et la qualité de l'examen.