Quel est le but et le principe de cet examen ?
Une IRM du sein (ou IRM mammaire) permet de compléter et de préciser l’exploration de certaines anomalies du sein détectées à la mammographie ou pendant une échographie, voire un examen clinique anormal. Ce n’est pas un examen de dépistage.

Contre-indications et précautions à prendre avant votre examen :
Ce sont celles de l'IRM (voir dans la présentation générale de l'IRM).

Une préparation est-elle nécessaire ?
Aucune préparation n'est utile.
En cas de contexte allergique, on peut proposer une prémédication .

Le déroulement de l'examen en pratique :
Des bouchons d'oreilles vous seront proposés pour limiter le désagrément lié au bruit.
Pour réaliser l’examen, la patiente se met à plat ventre. Des clichés sont aussi pratiqués après une injection d’un produit de contraste (le Gadolinium), dans une veine.
Par une manipulation informatique des images, il est alors possible de mettre en évidence, une fixation localisée du produit de contraste dans le tissu mammaire et de réaliser des images selon différentes séries de coupes.
La visualisation d’une ou plusieurs « prises de contraste » est une des principales informations fournies par l’IRM. Selon le contexte médical et l’aspect des « prises de contraste », ces dernières traduisent certaines pathologies du sein.
L'examen dure environ 20 minutes.

En complément de la mammographie, l’IRM permet le plus souvent de déterminer si les anomalies visualisées nécessitent un traitement.

Un des grands avantages de l’IRM est la fiabilité de son résultat, en cas de normalité : on est sûr de ne pas passer à côté d’une pathologie du sein, même de petite taille.

Il est important de ne pas bouger pendant l'examen.

Vais-je avoir mal ?
Vous sentirez la piqûre pour la pose de la perfusion.
L’examen n’est pas douloureux, le produit injecté n’entraîne pas de sensation désagréable, ni locale, ni générale.

Comment vais-je connaître mon résultat ?
Après l'IRM vous devrez attendre l'interprétation.
Le radiologue vous expliquera le résultat et la conduite à tenir ultérieure