ECHOGRAPHIE
ECHOGRAPHIE GÉNÉRALE
L’échographie est basée sur les mêmes principes du sonar qu’utilisent les chauves-souris, le radar des avions et les bateaux des pêcheurs en mer. À mesure que le son passe à travers le corps, des échos se produisent qui permettent de déterminer à quelle distance un objet se trouve, sa taille, sa forme et sa consistance interne (fluide, solide ou mixte).
Les images échographiques sont captées en temps réel, elles peuvent donc montrer le mouvement des tissus et organes internes, comme la circulation du sang dans les artères et les veines.
Il n’y a pas de radiation ionisante (rayons X) dans une échographie.
L’examen se déroule dans une pièce sombre pour faciliter la lecture de l’écran vidéo. Le patient est allongé sur le dos. Du gel est appliqué sur la région à examiner de manière à éviter l’interposition d’air entre la surface cutanée et la sonde, et donc de favoriser la transmission des ultrasons. La sonde est déplacée par le radiologue sur la surface cutanée de la région à examiner.
Les images échographiques sont captées en temps réel, elles peuvent donc montrer le mouvement des tissus et organes internes, comme la circulation du sang dans les artères et les veines.
Il n’y a pas de radiation ionisante (rayons X) dans une échographie.
L’examen se déroule dans une pièce sombre pour faciliter la lecture de l’écran vidéo. Le patient est allongé sur le dos. Du gel est appliqué sur la région à examiner de manière à éviter l’interposition d’air entre la surface cutanée et la sonde, et donc de favoriser la transmission des ultrasons. La sonde est déplacée par le radiologue sur la surface cutanée de la région à examiner.
Echographie abdominale
L'échographie abdominale est un examen d'imagerie avec les ultrasons des organes pleins et des gros vaisseaux de l'abdomen.
Elle permet de montrer en particulier : le foie, la rate, le pancréas, les reins, l'aorte, les ganglions autour de l'aorte.
Il est généralement conseillé d’être à jeun. L’arrêt d’un traitement médicamenteux ne doit pas être effectué sans consultation auprès du médecin traitant. Sauf cas particulier, l’eau (pure) de boisson est autorisée.
La prise d’un verre de lait ou de tartines beurrées entraîne une contraction de la vésicule biliaire. Dés lors, la détection de calculs ou d’une autre pathologie de la vésicule biliaire devient impossible.
Il est parfois demandé au patient de bloquer sa respiration pendant quelques secondes afin de mieux visualiser une région particulière. Une partie du foie (le dôme par exemple) est masquée par du poumon et cette manœuvre permet une meilleure visualisation du foie.
L’examen lui-même est rapide et le patient reste allongé environ 10 minutes.
Echographie pelvienne
Il y a deux méthodes d’échographie du pelvis : abdominale (transabdominale) et vaginale (transvaginale, endovaginale).
Les mêmes principes de sons à haute fréquence s’appliquent à chaque technique.
Chaque méthode a ses avantages :
L’approche transabdominale offre une vue étendue de tout le pelvis et la position relative des organes internes.
Comme le transducteur s’approche davantage du secteur à examiner dans les méthodes transvaginale et transrectale, on peut obtenir une visualisation plus précise. Cela peut être valable pour préciser la texture de l’utérus ou mesurer un kyste de l’ovaire.
Votre médecin ou radiologue décidera quelle méthode ou quelle combinaison de méthodes s’applique dans votre cas.
Vous devez vous présenter la vessie pleine. Généralement, il suffit de ne pas uriner pour 2 à 3 heures avant l’examen. Une vessie pleine aide à visualiser l’utérus, les ovaires et la paroi de la vessie.
Echographie testiculaire
L’échographie du scrotum est la méthode d’imagerie de choix pour évaluer les problèmes liés aux testicules et environs. On l’utilise quand un patient a des douleurs ou une enflure au scrotum, ou quand une grosseur a été décelée par le patient ou le médecin, ou encore si un traumatisme a affecté la région du scrotum.
Le patient est étendu sur le dos sur la table d’examen. Un gel est appliqué directement sur le scrotum. Le radiologue place gentiment un transducteur sur la peau et le déplace pour obtenir différentes vues du scrotum et des testicules.
L’échographie du scrotum est en général sans douleur. Si le scrotum est très sensible, la pression du transducteur peut causer un certain malaise.
Echographie thyroïdienne
Votre médecin prescrit cet examen pour rechercher des nodules de la glande thyroïde, évaluer leur nombre et leur taille, ainsi que la dimension globale de la thyroïde.
Ne vous inquiétez pas si le mot « goitre » est prononcé : ceci veut tout simplement dire que votre thyroïde est plus grosse que la normale.
Dans toutes les maladies thyroïdiennes on retrouve ce terme de goitre. C’est un terme très imprécis qui ne désigne pas une maladie.
L’échographie ne peut faire à elle seule le diagnostic d’une maladie, ni préciser la nature d’un nodule. Seul l’examen complet de votre dossier permet de déterminer la suite des examens à pratiquer.
Le médecin échographiste passe la sonde à ultrasons sur la peau du cou au niveau de la pomme d’Adam et recueille sur l’écran une image de la thyroïde.
Echographie prostatique
L’échographie de la prostate est utilisée pour détecter des problèmes possibles dans la prostate d’un homme. Les images échographiques peuvent indiquer si la prostate est augmentée de volume ou s’il y a une tumeur qui pourrait être cancéreuse.
Une vessie pleine aide à visualiser la prostate, on vous demandera donc de boire jusqu’à six verres d’eau avant l’examen.
La prostate se trouve directement devant le rectum, alors l’échographie se fait par le rectum. On recouvre le transducteur, on le lubrifie et on le place dans le rectum pour que le son n’ait qu’une faible distance à franchir. Les images sont obtenues de différents angles pour avoir la meilleure vue de la prostate.
L’échographie de la prostate est le plus souvent effectuée quand le patient est couché sur la table sur le côté gauche avec les genoux pliés et ramenés légèrement vers la poitrine.
L’échographie transrectale de la prostate ne cause pas plus d’inconfort qu’un examen rectal fait par le médecin.
L’examen prend d’habitude de 10 à 15 minutes.
Echographie de hanche et luxation congénitale de hanche
Généralités
La luxation congénitale de la hanche (LCH) est une anomalie du développement de la hanche qui se manifeste par une instabilité, c'est-à-dire une mobilité anormale entre le bassin et le fémur. La tête fémorale sort, ou peut sortir, en partie ou en totalité, de la cavité articulaire du bassin.
Le dépistage clinique est systématique et obligatoire pour tous les enfants avant la sortie de la maternité.
Il y a un bénéfice à faire le diagnostic de LCH dans le premier mois de vie, parce que le traitement effectué précocement est plus simple, plus efficace, moins agressif, moins long et moins coûteux.
Le diagnostic de LCH ne peut reposer uniquement sur l'examen clinique, bien qu'il en soit le fondement initial, primordial et obligatoire. C'est tout l'intérêt de l'échographie.
Dans quel cas l'échographie doit-elle être réalisée ?
Elle est indiquée dans les cas suivants :
la radiographie à la naissance n'a plus sa place dans le dépistage de la LCH car elle utilise les rayons"X" et donne des résultats plus tardifs.
Subsistent deux indications:
Elle utilise les ultrasons, elle est non irradiante, atraumatique.
Elle est réalisée sur un lit d'examen avec un échographe.
Elle est totalement indolore.
Quels sont les risques de l'examen ?
L'échographie de hanche est totalement dépourvue de risques
Ce que vous devez faire :
Prendre rendez vous entre la quatrième et la sixième semaine de vie.
Penser à vous munir d'un biberon, du « doudou », de la tétine, d'un change et du carnet de santé de l'enfant.
La luxation congénitale de la hanche (LCH) est une anomalie du développement de la hanche qui se manifeste par une instabilité, c'est-à-dire une mobilité anormale entre le bassin et le fémur. La tête fémorale sort, ou peut sortir, en partie ou en totalité, de la cavité articulaire du bassin.
Le dépistage clinique est systématique et obligatoire pour tous les enfants avant la sortie de la maternité.
Il y a un bénéfice à faire le diagnostic de LCH dans le premier mois de vie, parce que le traitement effectué précocement est plus simple, plus efficace, moins agressif, moins long et moins coûteux.
Le diagnostic de LCH ne peut reposer uniquement sur l'examen clinique, bien qu'il en soit le fondement initial, primordial et obligatoire. C'est tout l'intérêt de l'échographie.
Dans quel cas l'échographie doit-elle être réalisée ?
Elle est indiquée dans les cas suivants :
- Précocement en cas de luxation clinique
- A 4 à 6 semaines de vie en cas de doute clinique ou de facteurs de risque (antécédent familial).
- présentation par le siège, ...
- sexe féminin : le dépistage échographique systématique expérimenté chez les filles dans certaines régions françaises a supprimé les diagnostics tardifs de LCH.
la radiographie à la naissance n'a plus sa place dans le dépistage de la LCH car elle utilise les rayons"X" et donne des résultats plus tardifs.
Subsistent deux indications:
- Lorsqu'aucune échographie n'a été réalisée dans les 3 premiers mois de vie chez un enfant à risque,
- s'il existe une discordance entre les signes cliniques et les données échographiques.
Elle utilise les ultrasons, elle est non irradiante, atraumatique.
Elle est réalisée sur un lit d'examen avec un échographe.
Elle est totalement indolore.
Quels sont les risques de l'examen ?
L'échographie de hanche est totalement dépourvue de risques
Ce que vous devez faire :
Prendre rendez vous entre la quatrième et la sixième semaine de vie.
Penser à vous munir d'un biberon, du « doudou », de la tétine, d'un change et du carnet de santé de l'enfant.
